Les Villages
2013
Les Villages
Une fiction anticipatrice.
Cette série photographique réalisée avec l’artiste Etienne François, cherche à évoquer la condition sociétale, géographique des zones pavillonnaires par le biais d’une fiction anticipatrice
Le clocher, objet très visible dans les campagnes, rappelle que l’histoire de l’aména-gement des villages est étroitement liée à la culture religieuse. A l’opposé, toute construction symbolique semble exclue des nouveaux ensembles pavillonnaires. Ils ont été créés dans un but essentiellement de logement familial et leurs implantations forment des villages sans véritable centre. Les pavillons périurbains ont peu de rapport avec la campagne environnante et sont également loin des grandes villes.
Pour combler ou en réaction à l’isolement de ces populations, pour surmonter le sentiment d’abandon souvent ressenti, nous imaginons que dans un futur proche, leurs habitants pourraient être amenés à développer une culture communautaire forte, une autonomie organisée en réponse à cette relégation. Les signes en sont ces tours de guets surmontées d’un clocher, fonctionnelles et symboliques, tournées vers l’extérieur, à la fois protections et totems marquant le territoire.
La série Les Villages, convoque par un jeu de miroirs, le paysage dans sa tradition picturale et plus particulièrement sa représentation au XIXème siècle – en France avec l’école de Barbizon-, qui a été le support et l’enjeu d’une construction des imaginaires nationaux. En résumé, des paysages idéologiques.
Les photographies ont été prises dans une zone périphérique à environ 50 km, autour de Paris et Bruxelles
Les Villages
2013
Une fictionanticipatrice.
Cette série photographique cherche à évoquer la condition sociétale, géographique des zones pavillonnaires par le biais d’une fiction anticipatrice
Le clocher, objet très visible dans les campagnes, rappelle que l’histoire de l’aména-gement des villages est étroitement liée à la culture religieuse. A l’opposé, toute construction symbolique semble exclue des nouveaux ensembles pavillonnaires. Ils ont été créés dans un but essentiellement de logement familial et leurs implantations forment des villages sans véritable centre. Les pavillons périurbains ont peu de rapport avec la campagne environnante et sont également loin des grandes villes.
Pour combler ou en réaction à l’isolement de ces populations, pour surmonter le sentiment d’abandon souvent ressenti, nous imaginons que dans un futur proche, leurs habitants pourraient être amenés à développer une culture communautaire forte, une autonomie organisée en réponse à cette relégation. Les signes en sont ces tours de guets surmontées d’un clocher, fonctionnelles et symboliques, tournées vers l’extérieur, à la fois protections et totems marquant le territoire.
La série Les Villages, convoque par un jeu de miroirs, le paysage dans sa tradition picturale et plus particulièrement sa représentation au XIXème siècle – en France avec l’école de Barbizon-, qui a été le support et l’enjeu d’une construction des imaginaires nationaux. En résumé, des paysages idéologiques.
Les photographies ont été prises dans une zone périphérique à environ 50 km, autour de Paris et Bruxelles